Monino

Mais Monino, ça se mérite un peu…Situé à 50 kilomètres du centre de Moscou, il vous faudra compter plus d’une heure en voiture pour vous y rendre. Et pour y aller en transport, c’est plus de deux heures de transport sans compter que la station qui « desserre » le musée est située à plus de 30 minutes de marche du musée. Prévoyez donc large et de bonnes chaussures.

La visite commence par un bâtiment qui abrite dans une première salle des maquettes, une réplique de I-16 et de Farman IV. Dans la seconde salle, vous trouverez quelques avions marquants de l’industrie soviétique (Mig-3, Il-2, La-7, I-15, Polikarpov R-5, etc.). Malheureusement il y a peu de recul et les avions sont entourés par des tableaux et des vitrines et donc difficiles à photographier. De plus, pour les accros des identifications et des immatriculations, la plupart n’en portent pas.

Puis la visite continue par la pièce maitresse du musée c’est-à-dire le parc où sont exposés les avions les plus emblématiques avec notamment de nombreux prototypes tous plus exceptionnels les uns que les autres.

L’entrée se fait entre un Tu-4 Bull, la copie soviétique du B-29 et le Mil Mi-12 Homer, le plus gros hélicoptère jamais construit. En continuant notre visite nous passons sur l’allée des bombardiers (Tu-16 Badger, Il-28 Beagle, Tu-22 Blinder, Tu-22M Backfire) pour arriver ce qui est certainement les pièces les plus emblématiques du musée : les prototypes du Myasishchev M-50 Bounder et du Sukhoi T-4 (aussi nommé S-100) construit en grande partie en titane.

Un petit hangar abrite quelques pièces rares comme le bombardier « Ilya Muromets » ou l’avion de record de tupolev l’ANT-25.

La visite se poursuit par une collection d’hélicoptères allant du Mi-2 au Mi-26 en passant par le Yak-24 (le chinook russe).

Vous retrouverez ensuite les différents chasseurs produits par l’industrie soviétique depuis les fifties (Yak-23, etc.) jusqu’au début des années 80 (Mig-31). On y croise aussi des prototypes rares comme le La-250, chasseur de haute altitude.

Pour quitter le coté guerrier, on trouve aussi quelques avions de ligne (Tu-114) et le célèbre Concordski (Tu-144). Pour se risquer du côté du bizarre, vous pourrez contempler, en train de rouiller, le fuselage du Beriev VVA-14, un ékranoplane. Pour finir ce musée est aussi l’occasion de voir « pourrir » dans les hautes herbes des avions comme un Li-2 (Licence soviétique du C-47)

Avec plus de 100 types d’avions tous plus rares ou exotiques que les autres, n’hésitez pas et si vous passez par moscou, passez une journée à Monino.

Le Musée Central des Forces Aériennes Russes recèle des avions de légende de l'aviation soviétique et russe.

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